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Les hypertypes : souffrir pour plaire, non merci !

Les sujets hypertypés ne sont ni attendrissants, ni « craquants », ils souffrent, toute leur vie !

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Des conséquences prévisibles

Pour les chiens et chats

L’hypertype (chiens et chats chez qui le type extrême affecte la santé et le bien-être), responsable d’états pathologiques graves, est assimilable à une maltraitance programmée ;
Les sujets hypertypés sont prédisposés à des affections respiratoires, locomotrices, cutanées, oculaires, l’impossibilité de reproduction naturelle, des troubles comportementaux… ;
Ces prédispositions entraînent des traitements médicaux à vie ou des corrections chirurgicales parfois complexes.

Pour leurs détenteurs

Au plaisir d’accueillir un compagnon en bonne santé, se substituent le pénible devoir de lui apporter des soins constants et l’angoisse de le perdre ;
Un environnement adapté à ces risques consécutifs aux excès de type doit être pensé et respecté en permanence ;
Le préjudice subi, la répétition de dépenses médicales ou chirurgicales tant programmées qu’imprévues, sont des charges difficilement supportables.

Pour la société

La production et commercialisation dans le but de répondre à certains engouements, sans aucun contrôle du type racial, est un phénomène qui s’amplifie ;
Des troubles comportementaux liés à une forte demande entraînant sevrage précoce, mauvaise socialisation et troubles de la communication en liaison directe avec l’hypertype ;
Le nombre de sujets jeunes ou adultes retrouvés en refuges en raison de handicaps physiques ou comportementaux est anormalement élevé.


Des mesures à mettre en œuvre

Les vétérinaires s’engagent  à contribuer :

Au respect des aptitudes physiques et comportementales de chaque race au sein des espèces intéressées ;
A la mise en place de protocoles d’examens des reproducteurs inclus dans un programme d’élevage et sélection ;
A l’information et la sensibilisation des éleveurs, clubs de races, juges qualifiés et du public aux notions de santé et de bien-être.

À cet effet, ils préconisent :

De sélectionner des sujets dans le type du standard de race  et considérer l’hypertype comme une erreur de sélection ;
De respecter le principe de consanguinité large, notamment par la limite du nombre de saillies de certains étalons dans certaines races ;
De veiller à ce que les ventes soient conformes aux dispositions légales en vigueur ;
D’encourager la suppression de la publicité mettant en scène des hypertypes.

Retrouvez l'avis de l'académie vétérinaire