Vie de l'Ordre
Brèves de juillet
n°147 - Juillet 2023
Ukraine
Le dispositif dérogatoire concernant l’entrée en France d’animaux en provenance d’Ukraine a été levé le 10 juin 2023 dans un objectif de protection du territoire contre la rage.
Depuis lors, les chiens, chats et furets provenant d’Ukraine, dans le cadre d’un mouvement non commercial, devront respecter les conditions habituelles : identification ; vaccination antirabique en cours de validité ; titrage sérique des anticorps antirabiques au moins 30 jours après la vaccination dans un laboratoire agréé par l’Union européenne ; certificat sanitaire visé par un vétérinaire officiel du pays tiers d’origine (ou passeport en cas de réintroduction sous conditions).
Pour plus d’informations, merci de cliquer sur ce lien.
Exercice des vétérinaires non européens
L’Ordre a été informé que des vétérinaires, notamment de nationalité américaine, sont inscrits dans des écoles vétérinaires françaises pour suivre des formations diplômantes et qu’ils exercent en parallèle en France dans des établissements de soins vétérinaires la médecine et la chirurgie des animaux sous couvert de ce cursus diplômant.
Ces vétérinaires sont de facto en situation d’exercice illégal car ils n’ont pas le droit d’exercer en France en dehors de l’enceinte des quatre écoles nationales vétérinaires.
En effet, deux conditions sont nécessaires pour exercer en France la profession règlementée de vétérinaire :
- posséder la nationalité d’un des pays de l’UE ou de la Norvège, de l’Islande, du Liechtenstein ou de la Suisse ;
- et posséder un diplôme figurant à l’annexe V de la Directive européenne qualification professionnelle.
Il est rappelé que les contrats de travail ou de collaboration libérale doivent être transmis sans délai aux Conseils régionaux de l’Ordre, ce qui permet notamment de vérifier le droit à l’exercice des vétérinaires et, le cas échéant, de mettre fin aux situations d’exercice illégal.
Hypersensibilité chez les bovins et vaccination UBAC
L’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) coopère avec deux instituts allemands, le Friedrich Loeffler Institut et le Paul Ehrlich Institut, dans le cadre d’une étude sur le rôle potentiel de la vaccination avec UBAC (vaccin inactivé contre Streptococcus uberis) dans le déclenchement ultérieur de réactions d’hypersensibilité à divers injectables chez les bovins.
Les praticiens qui auraient de tels cas dans leurs clientèles (des cas nouveaux, car le prélèvement ne doit pas être trop éloigné de la réaction), sont invités à les déclarer à l’ANMV (via le site Internet de télédéclaration) ou au Centre de Pharmacovigilance de Lyon (par téléphone au 04 78 87 10 40), et à préciser s’ils acceptent de participer à cette étude. Dans ce cas, leurs coordonnées seront transmises au Friedrich Loeffler Institut qui fournira le matériel de prélèvement et prendra en charge les frais d’envoi des sérums de bovins.
Convention avec la Police nationale
A la suite des décisions prises par le ministère de l’intérieur à propos de la maltraitance animale, le Conseil national de l’Ordre a signé une convention avec la Direction Générale de la Formation de la Police Nationale afin que des vétérinaires interviennent lors de la formation initiale des gardiens de la paix dans le cadre du nouveau module dédié à la maltraitance animale.
Colloque "Une seule violence"
Un colloque sur le thème de la corrélation entre violences sur les personnes vulnérables et violences sur les animaux s’est tenu à Paris le 17 mars 2023. Les vidéos des interventions sont disponibles en ligne.
A ce sujet, l’Ordre met à la disposition des vétérinaires sur son site internet une fiche pratique « Signaler une maltraitance animale ».
Thèse vétérinaire faune sauvage
Dans le cadre de sa thèse d’exercice vétérinaire, une étudiante vétérinaire de VetAgro Sup Lyon réalise une enquête auprès des vétérinaires ayant des activités en lien avec la faune sauvage non captive. Ce questionnaire s’adresse à tous les vétérinaires diplômés appliquant leurs connaissances dans le domaine des animaux sauvages non captifs, afin d’étudier leurs profils et de comprendre leurs parcours, leurs motivations et leurs difficultés.
L’étudiante remercie par avance les vétérinaires qui complèteront le questionnaire en ligne accessible avec ce lien.